« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

EN CUL DE GUÈPE


 

 

Ses longs cheveux pleuvaient sur ses épaules

Son visage, ah ! qu'il était lointain

(Miroir sans tain)

 

Et moi, fier matelot, le cœur lourd, jambes molles,

Dessous la nuit, je vais à pied !!

Cherchant l'un des deux pôles.

 

Ah ! tonnerre de Brest, je ne peux

Oublier

Son froid visage, mi-noyé dans ses cheveux.

Robert Laverny / Poèmes inédits
Photo : le poète avec son chien Mouky, devant la Taverne Alsacienne,
rue Héré à Nancy (photo Maurice Grébert)