VILLON, QU'ON CHERCHERAIT
Par domcorrieras, le samedi 8 mai 2021 - Poèmes & chansons - lien permanent
à Max Jacob
Villon qu'on chercherait céans,
N'est plus là, ni Verlaine,
Dans ce caveau sombre et puant.
On y soupire la rengaine,
On y boit, comme avant,
Entre filous et tire-laine.
Voici le poète, béant,
Assis près d'Yvelaine
Qui le supporte en maugréant.
Voici Totor et Magdelaine.
Boiteux, voici Jehan
Et Messieurs-les-gars-qu'a-la-flemme,
Près du Boxeur et du géant
Biribi-la-déveine
Et de leurs «dames » à la flan.
A chaque jour suffit sa peine.
Francis Carco / La Bohème et mon cœur - Petits airs