Couché devant Vénus
Par domcorrieras, le vendredi 1 avril 2022 - Poèmes & chansons - lien permanent
LXIV
Ceindre de feu la lune et embrasser ton âme
Comme on embraserait tout l’espoir d’une nuit.
La lueur des astres a bercé de tendresse
Autant que de beauté l’Amour qui se déclame
Couché devant Vénus, vestige épanouit,
Où l’horizon s’ouvre dans la délicatesse
En danse verticale, vertige évanouit.
Ce soir, en artisan qui tourmente sa lame
La nuit flamboie autant qu’elle a de loin séduit,
Ouvrant une fente dorée vers sa déesse.
Par ce voile arraché point tous les amalgames
Des éclats de passion aux espoirs éconduits,
Au désir, à l’envie et quand sonne l’ivresse,
Les tambours dans l’ombre se taisent sans un bruit.
Benjamin Milazzo / Ravissement