WHISPER IN AGONY
Par domcorrieras, le samedi 6 octobre 2007 - Poèmes & chansons - lien permanent
Abaissez les paupières,
Jusqu’à ce qu’elles soient
De véritable pierre.
Laissez faire le cœur,
Et même s’il s’arrête.
Il bat pour lui tout seul
Sur sa pente secrète.
Les mains s’allongeront
Dans leur barque de glace
Et le front sera nu
Vide, entre deux armées.
Jules Supervielle / Le forçat innocent