SOIR DE MAI, DEUX ENFANTS
Par domcorrieras, le dimanche 20 mars 2022 - Poèmes & chansons - lien permanent
Telles des mains et qui bénissent
Ceux-là qui jurent de s'aimer
Sont les feuilles des marronniers
Dans le silence qui se lisse.
Et la chapelle du feuillage
A des vitraux d'or sans pareil.
Et l'on devine le passage
De l'ange, annonçant le sommeil
Où vont se parfaire nos rêves.
Les yeux sourient et sans savoir
— Divine trêve —
Qu'une larme se prépare pour l'au-revoir.
Robert Laverny / in Nancy étudiant (N° 54 - janvier 1936)
Photo J. Derobe-Jeander