« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Les dessus chromatiques


 

 

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Les dessus chromatiques des aulnes en

répondent ; des gels gelés ; ceux qui

déplorent la vie par les jambes,

cependant instruites d'anciens magnétismes

aussi silencieux que la liste des courses et

empreintes de pattes cérébrales dans la

neige fractée soudaine pas non, reliure

et litanie du veilleur de feu.

Rien ne sert de vouloir éplucher la poésie

pour y dégoter un prétendu corpus ;

s'il en est un il bouge dans les épluchures

poil à la hure.

L'ombre gracile qui va du

crâne à la lumière transporte les

antithèses aux arrogantes vanités et

se métamorphose peu à peu

en ces friandises capitales du

début au lieu d'une anima chromatica

quand la mort ne se connaissait pas de double.

 

Remplir les méandres le

chapeau de ruine et

en diams à trois étages.

Rares les états qui

vous survenus sans autre

origine que leur élément interne

en le fil des mucus de

la truite du nom de l'apôtre.

 

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Matthieu Messagier / Épigraphies d'un fleuve (extrait)