SAUMÂTRE SOIRÉE
Par domcorrieras, le samedi 3 juin 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
ramassant l’épeautre le sarrazin si
férü d’Abyssinie quel joueur
fleurissait l’horizon valeureux où le
Soleil Vendangeur plongera vif
(oh sombre Sang) !… j’allü
me rien je n’étais qu’un
piètre liseron accroché à 2 ou 3
miradors & ça n’est
pas peu dire… Pierrot mal fari
né mal boulangé mal
mangé comme jadis l’on s’imag
inait que le CHRIST logeait
dans la douceur dü miel je ne suivis
nül chemin ni cheminée La bavardi
ze m’a rigoureuse cala mité Si
la nuit tardait trop la pauveté
noircira brülera TOUT je n’ai
d’éclaircie qu’en février — D’issi
là tenir le coup (ne pas se
rompre le cou) & chak matin il y a
derrière mon logis un coquelet roux
dont le cri étranglé dessine dans le gris
un meurtre fou L’index dénichait quels
fünèbres bijoux süspendüs dans les
rameaux d’un HOUX — j’avv
ance comme la taupe qui parmi
le sol noir cherche koi (elle ne le
formülette pas) c’est le ZAZAR qui déci
dera & à la fin dü trajet dans le
sombre là-bas c’est un rübis que
son museau trouvera ?…
Ainsi la fadeur se transformera
en éboulis Le nénüphar géant
d’amazonie aura des feuillets
aussi larges qu’un stüdio C’est
bien sec d’avoir écrit tout cela &
disons-le où donc brillerait
la SORTIE (nül ne le
saura) :
Jean-Paul Klée / DÉCEMBRE DIFFICILE
Photo : Jean-Paul Kléae par Claude Billon