Les larmes de Byblis
Par domcorrieras, le lundi 9 février 2009 - Poèmes & chansons - lien permanent
21
Les hommes entrent sans peur dans le bois sacré. Ils ont apporté à deux pour la laver la statue du nouveau dieu. Il est cloué sur une croix comme un voleur, et s’il est nu, c’est pour qu’on voit bien sa plaie, une grande plaie au fond de laquelle on voit son cœur comme un fruit rouge.
Jean Giono / Rondeur des jours (Les larmes de Byblis / 21)