« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Les lar­mes de Byblis


 




 

21

 

      ­Les hom­mes entrent sans peur dans le bois sacré. Ils ont apporté à deux pour la laver la sta­tue du nou­veau dieu. Il est cloué sur une croix comme un voleur, et s’il est nu, c’est pour qu’on voit bien sa plaie, une grande plaie au fond de laquelle on voit son cœur comme un fruit rouge.

Jean Giono / Ron­deur des jours (Les lar­mes de Byblis / 21)