GÉO-BESTIAIRE 1
Par domcorrieras, le vendredi 11 août 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
J’entends les chiens de berger dormir
dans la poussière, le grincement
du moulin domine les cris aigus
de trente-trois groupes d’oiseaux en rut.
Les vautours survolent si doucement
les corrals que l’air n’y fait pas attention.
Dans tous les millénaires, passés ou à venir,
aucun jour ne se clone.
Jim Harrison / LA FORME DU VOYAGE : NOUVEAUX POÈMES (1998)
traduit de l’anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent.