L’ENTERREMENT
Par domcorrieras, le samedi 12 août 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
vidé ce vieux sac où j’avais
19 stylos japonais & des
revües journaux dü choco
lat en cas de panne d’éner
gie oh pondéra
ble vie Oh l’irrempla
ssable qui chaque jour encor
m’animait !… Alors installé à
l’éternelle brasserie dü Chou-fleu
ri je m’explorais l’intérieur & aussi
parfois l’extérieur : ça n’a donné
qu’un ou 2 aperçüs vertigi
neux qu’allümait ü
ne MÉLANCOLIE à travers
sanglots retenüs… Et le
Ziegelkafé trop bruyant m’a gêné j’a
vance pas Dehors l’on voyait l’a
dorable journée qui a lieu dans sa
brümeuse marée (veux-je pas
dire d’un [e mariée)… Quel bonheur
au coin de la rüe m’apparaissait
l’ütopie qu’à petits pas le cheval
portera en terre (manteau dü cheval
brodé d’ossements & frappé
de lourds flambeaux) c’était
belle majesté ce corbillard si
lentement passerait… Qui k’on porte là ?…
— « Un troubadour neudorfois dont le nom
n’est pas venü jüsqu’à vous Il n’a
chanté qu’à petite voix & sa
famill[e s’est dispersée ». — Que le Ciel
n’oublie pas cet être-là (il
n’était pas méchant) & son corps
n’aggravera pas le SOLEIL !…
Jean-Paul Klée / Décembre difficile