LES ROUTES LÉGÈRES
Par domcorrieras, le jeudi 19 janvier 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
Un dieu joueur qui ne veut rien,
qui rêve ou chante, est lui-même un rêve
qui scintille dans le sable. Feu ou désir,
enfant qui court dans le vent parmi le vert des étoiles,
la main ondule, écrirait presque, danserait presque,
et dans une violence bleue embrase et efface
les routes légères suspendues au-dessus de l’abîme.
António Ramos Rosa / Accords
traduit du portugais par Michel Chandeigne