Chez les êtres
Par domcorrieras, le samedi 9 avril 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Un nuage apparu derrière un arbre
monte et le vent l’emporte sur les toits
mais le soleil décalque sur le sol
comme un enfant la forme des feuillages.
Alors le vent joyeux fait bouger l’ombre
et tomber d’un branchage appesanti
ces fruits mûrs qu’ont déjà gâtés les guêpes
et picorées les pies.
Jean Grosjean / La rumeur des cortèges / Les instants