« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Géo­gra­phie sidé­rale

 

 




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     La vérité est ver­ti­cale. Si vaste soit l’Uni­vers, si com­plexe la Tech­ni­que, si émou­vant le regard de l’Autre, ce n’est que per­pen­di­cu­lai­re­ment que l’on doit pro­cé­der. C’est dans la sim­pli­cité muette du miné­ral pri­mi­tif qu’on doit réveiller la pre­mière étin­celle de la vie. Depuis tou­jours les Phi­lo­so­phes nous enjoi­gnent de cher­cher à iden­ti­fier, con­naî­tre et réa­ni­mer cette pierre noire, car aucun ter­ro­risme intel­lec­tuel ne peut empê­cher que ce soit uni­que­ment sur elle que se trou­vent à s’épa­nouir les fleurs vivan­tes de poé­sie, d’amour et de sagesse. Autre­ment tout n’est plus que frois­se­ment de papier et nécro­phi­lie.

     Si les pro­mes­ses déro­bées d’une pos­si­ble har­mo­nie sont per­ce­va­bles, et par­fois iden­ti­fia­bles, dans les volu­tes lour­des de notre dérive pré­sente, et que l’on veuille ren­dre féconde leur future et effec­tive maté­ria­li­sa­tion, sachons que cela ne se fera que part la puis­sance con­cer­tante mise en acte au cours de la redé­cou­verte des che­mins de l’Etoile.

Guy-René Dou­may­rou / Géo­gra­phie sidé­rale (… les deux der­niers para­gra­phes)