De l’autre côté
Par domcorrieras, le jeudi 13 octobre 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Assis à l’ombre de l’eau
l’idée mélancolique m’emporte
vers les époques de la main gauche.
Les oiseaux n’arrêtent que pour pleurer !
L’épouvante est que vous mourrez en petits morceaux
dans le mauvais lieu de la vie,
la tête dans les mains, sans but.
Prenez un verre de couleur,
jetez-y trois gouttes de froid,
vous aurez le parfum d’après.
N’ayez de reconnaissance pour personne ;
ceux qui survivent sont les assassins.
La mort est le prolongement horizontal
d’un rêve factice,
la vie n’étant pas vérifiable.
Francis Picabia / Thalassa dans le désert