« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

SAINT-JEAN


 

 

Oui, les feux brûlent de l'Olympe à Vandœuvre !

Le ciel nocturne est une assiette à fleurs ;

Et valse la chouette et danse la couleuvre.

 

Et le soleil s'arrête, un instant interdit,

Au chant des éternels hâleurs

De la Volga, pour que l'oiseau chante à midi,

En ce seul jour sept fois béni…

 

Ah ! que ton dauphin, loin des leurres,

Dans son assiette quotidienne à fleurs,

Goûte les quatre-z-herbes de la Saint-Jean

« Thym, laurier, sauge et serpolet »

Sans peur des soucoupes volantes s'échangeant

Sur la prairie, à Tomblaine,

Entre Koki - Vodka, ces tristes tire-laine.

Robert Laverny / Vers de circonstance