« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Ma langue y défaille  !


 




à nos 28 mars encore à venir

 

   Te dire «  Bonjour  » en nos mets. « Tendresse  »,

en n’omettant nulle œillade-caresse.

Enveloppe charnelle a bel esprit

féminin  ; Dame… où, rêveur, je mets prix  !

 

Esquissons, bon an, mâle enceint, tétée

goulue. Pétrissons, comique entêté,

chairs chéries froissées, que langue repasse

au fer tellurique, en tantrique espace  !

 

Exaltante attente  ; émois (après mois)

sois – sente, en sus… tant. Et plus. Après moi,

si veux, bien active. A chaque un, chaque une.

Un tourbillon  : hue – ni tour  ; chambre, aucune  !

 

Oui, bon jour réponds, de pulpe et de peau.

Ai menu plaisir, jamais en repos.

Plume délasse «  an  », par force incessante  ;

heure en heur mêlés… Mie luminescente  !

 

En nommé «  an  » nage hôte. Et lacis freine,

espérant me prendre au mot lascif, Reine,

haut tends draps mous  ; ris. Et, Claude, à jeux noue

l’art – et nœud bée. Langue est roide – à genoux.

Jean-Marc Couvé - 26/03/2020