« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

L’horloge arrêtée


 

 

Horloge d’où s’élançait l’heure

Vibrante en passant dans l’or pur,

Comme l’oiseau qui chante ou pleure

Dans un arbre où son nid est sûr,

Ton haleine égale et sonore

Dans le froid cadran ne bat plus :

Tout s’éteint-il comme l’aurore

Des beaux jours qu’à ton front j’ai lus ?

Marceline Desbordes-Valmore / Elégies