« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

OUROBOROS


 

 

 

Prologue

(fragment)

 

 

 

            Ô Osthénos de nolve éveil !

            L’étrasolaire olpétrant me calcêtre, engorgique ossature

de dorale et d’amysthe, doveline, ovelée, leste mantelle

impalpable à la frisure vapone…

            Ov nacré j’émactore de cet omphe priciel.

            Balu, — béalu bétri !

 

            Ô, que l’alve essove, que l’alve essove m’accobore,

m’élascine en sa mue. Novice, je ducèle, isselant d’apamois.

L’œil endoli d’éouk, carnifuge écloré, se brucle, mire à l’œuf

forflamme. Bloui. Blombé. Se crofascine, pulpe crotale ; louquant

l’ovide, hordes chimères — et par l’olda, l’ovan lampi 

des agrimes gargoules envoulvées d’impétrances nuiles.

            Sorupte déshorcé, je suis en dolve altance, trébant la

tisserie votale de l’orve vague aloupée aux confins, caçonne,

aliphante. Ostrolessant et lore.

Louis Calaferte. Ouroboros