« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Dog biting its tail




 

 

Le Robert, le 28 février 2008

 



Carême instable à l’instar du sol sous

nos pas le climat entre éclaircies & pluie

alterne oscillations du hasard au coin des

trottoirs Au Robert le soleil brille s’alan

guissant sur les îlets maisons nos crânes rougis

couronnés Lutins préfacés de désir digressant

philosophiquement vers une vierge de notre

modernité Jeune Julia fraîche comme la pulpe

papaye son papa la conduira jusqu’à lui

au bourg de la commune Avant la grosse

bourre il faudrait séduire enjoliver le vivier

des valeurs La fée de fait se pâmerait

d’opulence & la branche du forgeron ébahi

remuera la crème de la chair En un éclair

l’on saura si le fantasme se disloque ou si

comme ses sourcils fuselés une histoire

nouvelle a largué ses amarres…

Olivier Larizza / L’exil