Dog biting its tail
Par domcorrieras, le jeudi 1 juin 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
Le Robert, le 28 février 2008
Carême instable à l’instar du sol sous
nos pas le climat entre éclaircies & pluie
alterne oscillations du hasard au coin des
trottoirs Au Robert le soleil brille s’alan
guissant sur les îlets maisons nos crânes rougis
couronnés Lutins préfacés de désir digressant
philosophiquement vers une vierge de notre
modernité Jeune Julia fraîche comme la pulpe
papaye son papa la conduira jusqu’à lui
au bourg de la commune Avant la grosse
bourre il faudrait séduire enjoliver le vivier
des valeurs La fée de fait se pâmerait
d’opulence & la branche du forgeron ébahi
remuera la crème de la chair En un éclair
l’on saura si le fantasme se disloque ou si
comme ses sourcils fuselés une histoire
nouvelle a largué ses amarres…
Olivier Larizza / L’exil