LES AMANTS
Par domcorrieras, le lundi 24 octobre 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Je cherchais un lieu aux formes végétales,
un lieu ou bien le monde, un horizon, un bois,
la gloire souveraine de la mer et, parmi de futures étoiles,
le corps plein de sources parmi les vents du large
et son nom, le cantique de la terre, le cantique de la mer.
Oui, j’aimais la lumière avec violence et douceur
et avec la pierre du vent je déchirais l’espace.
Les dents serraient le présent, l’amant s’abreuvait
des yeux grands ouverts du monde. L’amante était
l’air et le feu,
le recommencement. Lui, il embrasse les îles de sa
poitrine,
éveille la tempête de ses hanches. La mer renaît
avec sa véhémence et son message de néant,
et les corps s’apaisent entre l’ombre et l’écume.
António Ramos Rosa / / Accords
traduit du portugais par Michel Chandeigne