« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

A SUI­VRE

 

 

 

 

 

fati­guée dans ses vieux papiers

rési­neux

la mer brûle une der­nière lampe

dans nos enclos de nudité

 

ô mer recou­vrant les draps

des grands départs

la tonte des étoi­les a com­mencé

 

les poè­tes ne dor­ment plus

 

dans mon pays

les che­mins se sui­ci­dent

dans la mer

 

 

 

 

Geor­ges Cas­tera / Brû­ler (1999 - extrait)
L’encre est ma demeure / Antho­lo­gie éta­blie et pré­fa­cée par Lyo­nel Trouillot, édi­tions Actes Sud