AVAL
Par domcorrieras, le lundi 20 avril 2020 - Poèmes & chansons - lien permanent
Aujourd’hui, je suis retourné dans le parc
le long d’une Alzette en furie
dans la touffeur moite du ponant qui étrille à vif
Comment diable écrire la pluie après Prévert ?
Dans ce petit coin de verdure où j’avais rencontré
l’éloquence
plus rien — sinon un silence têtu
Les plans grandioses des maîtres du sous-sol
ont-ils donc été rongés par des taupes équivoques ?
Ou pour le dire autrement :
l’absence de mots — de bruits — de sons
présage-t-elle de cet avenir incertain qui miroite
dans le clair-obscur d’une Alzette insidieusement
messagère ?
Alors pour capturer la mémoire
je m’assois
J’ÉCRIS
Weimerskirch, novembre 2014 - juin 2015
Florent Toniello / FLO[TS]