Madrigal
Par domcorrieras, le mercredi 4 mars 2020 - Poèmes & chansons - lien permanent
Ton ventre en sait plus que ta tête
s’il en sait autant que tes cuisses.
Voilà
l’immense charme noir
de ton corps nu.
De la forêt tu es le signe,
avec tes colliers rouges,
tes bracelets d’or courbe,
et ce caïman sombre
nageant dans le Zambèze de tes yeux.
Nicolás Guillén / Le Chant de Cuba - Poèmes 1930-1972
traduction par Claude Couffon