LA BRIÈVETÉ
Par domcorrieras, le mercredi 19 juin 2019 - Poèmes & chansons - lien permanent
Pourquoi es-tu si brève ? N’as-tu, comme autrefois
Donc plus l’amour du Chant ? Au temps de ta jeunesse
Aux jours, pourtant de l’espérance
Quand tu chantais, c’était sans fin.
Tel mon bonheur, tel est mon chant. — Veux-tu baigner ta joie
Dans le rouge couchant ? le voilà loin, froide est la terre
L’oiseau de nuit froisse l’air
Désagréablement devant tes yeux.
Hôlderlin / Poèmes antérieurs traduit de l’allemand par Armel Guerne