« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

COUCHER DE SOLEIL


 

Où es-tu ? le crépuscule éteint mon âme, ivre

   De joie en tes délices ; car à peine y a-t-il

      Que je prêtais l’oreille, écoutant comme il joue

         Le ravissant jeune soleil, tout débordant d’harmonies d’or,

 

Son chant du soir sur la lyre du ciel ;

   Vibrantes alentour collines et forêts retentissent encore,

         Mais au loin, vers les pieuses nations

            Qui l’honorent toujours, il est parti.

Friedrich Hölderlin / Poèmes antérieurs
traduit par Amel Guerne