Les fleurs étagées des digitales pourpres
Par domcorrieras, le dimanche 27 mai 2018 - Poèmes & chansons - lien permanent
Les fleurs étagées des digitales pourpres, plus souples au vent que les immeubles new-yorkais, sont allumées la nuit. dans la forêt je croise des arbres qui ne t’ont pas connue. Il y a plusieurs horloges dans le cour. Celle de la nature est la plus silencieuse.
Quand je lis un poème, c’est la mort des horloges.
Christian Bobin / Noireclaire