Corps courbé, hâtif
Par domcorrieras, le vendredi 6 avril 2018 - Poèmes & chansons - lien permanent
Corps courbé, hâtif,
Son geste
Fut de se rendre à la mort
Doucement, comme une plante qui fléchit.
Dès qu’il fut sur les bords de l’étang,
L’eau qui fut dans ses regards redevint de l’eau ;
Il n’a pas gémi de redevenir une plante
Et le temps redevint bras de danseuses
Fuyant souplement dans le ruisseau.
Paysage éternel, sans appui, sans repli.
Armand Robin / Le cycle du pays natal