L’HOMME
Par domcorrieras, le samedi 17 septembre 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Non : toute parole est de trop. Plus un mot !
De ta voix, ne laisse que le silence antérieur !
Comme une vague mer sur la plage déserte, déferle
Sur mon cœur la douleur.
Quelle douleur ? Je ne sais. Qui prétend savoir ce qu’il sent ?
Pas un geste. Rien ne survit à qui doit mourir
Sauf le clair de lune, l’heure, l’effluve indolent et vague
Et les mots qui restent à dire.
Fernando Pessoa / Cancioneiro
traduit du portugais par Michel Chandeigne et Patrick Quillier