« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Clignant de ses vertes paupières


 

 

Clignant de ses vertes paupières

l'étoile porteuse de clefs

défait les toitures entières

par nos fronts tant de fois foulés

 

A la fenêtre de l'eau claire

où nos mains se sont acharnées

le printemps refleurit le lierre

ou la corde à nos cous coupés

 

Quel est le rêve des rivières

le souci frêle de l'été

Trop de secrets nous marièrent

nos bouquets là se sont fanés

Robert Marteau / Seuil de l'aubier