« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Chaque crépuscule


 

 

Chaque crépuscule la chambre changeait

Toujours la même changeait

Depuis la position du matou répandu

Jusqu'à ce que Locarno serre la

Chrysalide épique contre l'idée

 

La face intense

Et la circulation frémit la

Particularité, ô, oui, l'unique

Pris au passage, convulsif, les ruines

De chair surprennent

La majesté à devenir pleine sueur

Et le moindre des traits de

L'ensemble remplissait l'apothéose

Et

Vivacité de lenteurs obsédantes

Noyait le flux par nouer les étonnements

Matthieu Messagier / Dernières poésies immédiates