« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Le tourbillon


 

 

Elle avait des bagues à chaque doigt,

Des tas de bracelets autour des poignets,

Et puis elle chantait avec une voix

Qui sitôt m'enjôla

 

Elle avait des yeux, des yeux d'opale

Qui m'fascinaient, qui m'fascinaient,

Y avait l'ovale d'son visage pâle

De femme fatale qui m'fut fatal {x2}

 

On s'est connus, on s'est reconnus,

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus d'vue

On s'est retrouvés, on s'est réchauffés

Puis on s'est séparés

 

Chacun pour soi est reparti

Dans l'tourbillon de la vie

Je l'ai revue un soir, aïe, aïe, aïe!

Ça fait déjà un fameux bail {x2}

 

Au son des banjos, je l'ai reconnu

Ce curieux sourire qui m'avait tant plu

Sa voix si fatale, son beau visage pâle

M'émurent plus que jamais

 

Je me suis soûlé en l'écoutant

L'alcool fait oublier le temps

Je me suis réveillé en sentant

Des baisers sur mon front brûlant {x2}

 

On s'est connus, on s'est reconnus,

On s'est perdus de vue, on s'est r'perdus de vue,

On s'est retrouvés, on s'est séparés

Puis on s'est réchauffés

 

Chacun pour soi est reparti

Dans l'tourbillon de la vie

Je l'ai revue un soir ah la la

Elle est retombée dans mes bras {x2}

 

Quand on s'est connus,

Quand on s'est reconnus,

Pourquoi s'perdre de vue,

Se reperdre de vue?

Quand on s'est retrouvés,

Quand on s'est réchauffés,

Pourquoi se séparer?

 

Alors tous deux, on est repartis

Dans l'tourbillon de la vie

On a continué à tourner

Tous les deux enlacés {x3}

Serge Rezvani