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Par domcorrieras, le mardi 26 novembre 2019 - Poèmes & chansons - lien permanent
Patricia est toute jeune mais déjà on lui voit des cheveux blancs. Elle reste debout toute la journée à l’intersection des deux couloirs : côté femme, côté homme. On la force à manger mais elle n’a jamais faim. Elle est maigre, très maigre et ne parle pas, toujours étonnée de nous voir, presque transparente, soutenue comme ue brindille par un oiseau que nous ne voyons pas.
Thierry Metz / L’homme qui penche