À Arthur
Par domcorrieras, le samedi 7 septembre 2019 - Poèmes & chansons - lien permanent
À qui est la nuit noire
Où s’empêche le croire
Les lendemains de transe
Inquiets des vies souillées ?
Les fardeaux de nos dieux
Aux coudées du silence ?
À qui dire toujours
Dans ces temps à l’affût
De spasme et de chaos ?
À qui livrer la peine
Des sentences iniques
Quand le futur s’installe
Dans sa scansion de mort ?
Mes mains peuplées de terre
Moissonnent ton voyage.
Arthur, va, fi de toute légende.
Ton rire nous demeure,
Engloutit la douleur
Et valide la vie.
Pedro Carmona / Poussières d’un instant