« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

KWZ


 

 

Comme si quelque

chose

tenait

dans les yeux

 

devant la glycine

j’aurais voulu

ne serait-ce qu’

un regard.

 

il ya

ici

des jardins

analogues à l’

l’hiver

 

la terre en reste

comme si

quelque rose

 

devait encore

trembler

dans le froid

qui la consume

 

Il y a quelque part

dans l’atmosphère

la neige doucement

qu’on sent venir

le contraire d’

un accident

 

Comme si le jour

n’était que

glycines

écrire aujourd’hui

c’

est

le jardin

désaffecté

c’est l’oubli la

parole.

 

Car c’est dans la

terre dans cette

façon peut-être de

trembler jardins si

beaux qu’on ne

saurait regarder.

 

(une chambre à

l’écart des saisons)

 

car c’est ici que

tout commence

devant les yeux

devant le froid

à la fin comme

on le dit le

mot

 

lumière.

Gilbert Vautrin / KWZ