KWZ
Par domcorrieras, le mardi 21 mai 2019 - Poèmes & chansons - lien permanent
Comme si quelque
chose
tenait
dans les yeux
devant la glycine
j’aurais voulu
ne serait-ce qu’
un regard.
il ya
ici
des jardins
analogues à l’
l’hiver
la terre en reste
comme si
quelque rose
devait encore
trembler
dans le froid
qui la consume
Il y a quelque part
dans l’atmosphère
la neige doucement
qu’on sent venir
le contraire d’
un accident
Comme si le jour
n’était que
glycines
écrire aujourd’hui
c’
est
le jardin
désaffecté
c’est l’oubli la
parole.
Car c’est dans la
terre dans cette
façon peut-être de
trembler jardins si
beaux qu’on ne
saurait regarder.
(une chambre à
l’écart des saisons)
car c’est ici que
tout commence
devant les yeux
devant le froid
à la fin comme
on le dit le
mot
lumière.
Gilbert Vautrin / KWZ