« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Ce siècle fait fuir


 

 

Ce siècle fait fuir

Qui a enrichi les chiens

Vous êtes brisés, ô nobles cœurs !

 

Je dois aux méchants mes cheveux blancs,

Ma raison m’a abandonné,

Je suis « le fils dépravé ».

 

Il faut donc me résigner

Puisque le lâche se fait craindre ;

Tant pis, ô mon âme, tant pis.

 

Si Mohand / Les poèmes de Si Mohand (Isfra)
traduit du kabyle par Mouloud Feraoun