Vivement le printemps !
Par domcorrieras, le dimanche 10 mars 2019 - Poèmes & chansons - lien permanent
Devant moi s’étend
le ciel gris et ouvert,
peuplé d’étourneaux.
J’ai un jour perdu
un espoir vague
et inattendu ;
c’est une chambre précaire
les voilages s’y bercent
de regrets confus
Peines vermeilles
pour matins en ruines
à l’ombre des lunes
si l’amour est âpre
et le miel fané : cendre
reste cendre au réveil
Maintenant dans le ciel
les hélicos se prennent
pour des oiseaux
Et j’aime l’esprit droit
qui recouvre mes cuisses.
Une image perce l’aube ;
je jette là tranquille
le doute au creux des draps
Ceci, cela et voit :
Que devons-nous en faire ?
Dans les cieux infertiles
des désirs tournoient.
(j’ouvre les rideaux
j’entends la clameur
insatisfaite et porteuse
d’horizons suspendus...
Même les nuages s’apaisent.
vivement le printemps !)
Léa-Nunzia Corrieras / Inédit - février 2019