REMÈDE DE BONNE FEMME
Par domcorrieras, le mercredi 5 décembre 2018 - Poèmes & chansons - lien permanent
Je m’adapte aux surnoms et aux épines,
pourtant je ne peux pas affirmer si
j’ai déjà su les différencier.
Les petits trous qu’ils laissent sur mon corps,
en apparence, n’ont presque aucune différence.
La profondeur est identique, même le diamètre est
identique.
A l’endroit où la tempête ne peut pas souffler
je restaure les bruits que j’entends —
ils ressemblent à un vieux vélo qui monte une côte.
Mais pourquoi les cris de mes rêves d’autrefois
s’entremêlent-ils ? Chaque homme
a-t-il un panier dans sa vie passée ?
Je me fuis en moi-même, mais je te laisse faire.
Quand ils me cueillent, aux touristes haletants
ils me recommandent en disant : « Jujubier sauvage très
fortifiant.
Septembre 1995
Zang Di