SANS TITRE
Par domcorrieras, le jeudi 4 janvier 2018 - Poèmes & chansons - lien permanent
Quand on y pense, les septuagénaires sont rares.
Du peu que représentent cent ans,
Trente sont déjà à retrancher ;
Et de ces soixante-dix années,
Dix sont à l’enfance ignorante,
Dix à la vieillesse débile.
Les cinquante autres se partagent entre les jours et les nuits ;
La moitié seule en reste en jours,
Où se succèdent vent et pluie,
Où nous menacent les cheveux blancs…
Après avoir bien réfléchi,
Rien de mieux que de vivre gaiement tout à son aise !
Lou Tche / Anthologie de la poésie chinoise classique
Tr. Li Tchou-houa
Rv. Hervouet