ligue de lierre
Par domcorrieras, le vendredi 29 décembre 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
sans amour sur un banc près du green
illuminée l’ample surface d’avril
des étudiants jouaient comme de jeunes chiens
dans la lumière du soleil avec des ombres longues, ainsi
ai-je compris un modèle perd sa forme
se dissout comme dans la chaleur du printemps
puis à nouveau le gel sur les flaques, comme si
tout n‘était qu’à venir, le vieux bandit de ce qui est autre
sur l’herbe brunâtre l’état
paraissait sans mystère, des bus partaient
vers le liban ou à canaan en faisant le tour du green
glissaient dans la terre promise où en revenaient
avec des inscriptions lumineuses, plans de villes, cartes
de menus, papiers d’hôtels et papes
auxquels on s’habitue comme à la
vapeur des pensées sur la ville de tête
à la voix à l’extérieur de l’image
qui s’unit pour une courte durée
aux plus grands bobards
et au cri de ceux qui jouent
Michael Speier
traduit de l’allemand par Jean Portante