« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Une branche appelée âge


 

 

 

Une branche appelée âge

A failli se briser

Branche de son nom

La nostalgie est lances

Et les mots s’entrelacent

 

Nous voilà partants — Notre histoire

Et ses tristesses

Les nuages de l’espoir

Ne sont que trace

La pluie ne fut d’aucun secours

Demeurer ni voyager

Ne nous ont pas guidés à nous-mêmes

 

Paix sur notre blessure

Notre maison afflue de son eau

Les arbres de la maison, les fleurs

Ingurgitent ses coupes

 

Déçu par les sens

Trahi par les images

 

Que dirons-nous et qu’attendrons-nous encore ?

 

Le chemin, fût-il amour

Est chemin vers non-espace

Adonis / La forêt de l’amour en nous
Traduit de l’arabe par Vénus Khoury-Ghata et Issa Makhlouf