« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

PASCALE


 

 

 

 

En ce temps-là s’en vint Pass’

Ce fut comme un rêve où le mot brisa la crainte

Elle m’offrit l’évasion au fond de mon impasse

Elle m’offrit l’horizon au bout du labyrinthe

En ce temps-là s’en vint Pass’

Elle ressemblait à une hirondelle un peu ivre

Follement jeune et gaie qui enivra l’espace

Je cueillis sur sa lèvre le goût exquis de vivre

En ce temps-là s’en vint Pass’

Et quand ce temps-là passa

Pass’ resta jusqu’à la fin du jour

Elle attendit blottie sous mon aile

Les feux doux d’une aurore nouvelle

Pour partir vivre ailleurs notre amour.

Jean-Paul Sermonte / Poèmes amoureux