XIII EPIGRAMME
Par domcorrieras, le lundi 1 février 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Estreintes I, à dame Louize Labé
Louïze est tant gracieuse et tant belle,
Louïze à tout est tant bien avenante,
Louïze ha l’œil de si vive estincelle,
Louïze ha face au corps tant convenante,
De si beau port, si belle et si luisante,
Louïze ha voix que la Musique avoue,
Louïze ha main qui tant bien au lut joue,
Louïze ha tant ce qu’en toutes on prise,
Que je ne puis que Louïze ne loue,
Et si ne puis assez louer Louïze.
Poème attribué à Clément Marot.