Faux Partir
Par domcorrieras, le lundi 26 octobre 2015 - Poèmes & chansons - lien permanent
Qui pourrait croire que le monde se creuse
Lorsque le soir se mélange à nos habitudes
Qu’il nous oblige à ne plus faire sécession
Malgré la morosité de nos regards d’anges
Obligé de passer par là je pense m’en sortir
Juste avant que cette nuit m’attaque de face
Comme elle prend tous les travailleurs puis
Les supplie d’entrer encore et de s’asseoir
De l’autre côté la ville survit toujours ainsi
D’expédients usés comme les trottoirs nuls
Où plus personne ne veut jamais disparaître
Passé le prétexte de minuit qui se couche là
Mais je ne veux pas être l’une des victimes
Qui ne pratique pas le couvre-feu des âmes
Repêchées dans les ténèbres de la perdition
Pour être mieux soumises à l’alcool blafard
Patrice Maltaverne / Faux Partir (extrait)