« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Ce jardin ombreux

 

 

 

 

 

Qu’a-t-il l’amoureux

Jamais ne dessoûle ?

Oh, qu’il paraît gris

Lui qui ne boit pas

Est-ce un malheureux

Pleurant sa patrie ?

 

Puissent-ils revenir

Les beaux jours d’antan

Et nos nuits câlines

 

Charmant souvenir

Du zéphyr sentant

Le musc de Darine

 

Quand semblaient venir

À nous en chantant

Les vertes collines

 

Ce jardin ombreux

A un cœur qui bat

Et branches foliées

La rivière coule

Où flottent et se noient

Des fleurs par milliers

Ibn Zuhr