Neuvains - XLVII
Par domcorrieras, le dimanche 23 février 2014 - Poèmes & chansons - lien permanent
Toute une nuit à écouter la mer
comme au temps de l'enfance, et sa longue rumeur
du vent et de brume légère, vague après vague..
Puis au matin, quand la lumière impose
nouvellement ses mains de feu sur l'onde
au passage d'oiseaux fidèles, il suffit de marcher
sur le chemin de ronde pour que soudain
la mémoire fasse silence. Les mots de nuit
et tous les mots teintés de jour : une seule, une même voix.
Jean-Yves Masson / Neuvains du sommeil et de la sagesse