« Il n'y a pas de plus grand poète.
Il y a la poésie. »

Paul Fort (Canzone du vrai de vrai / Portraits sur le sable)

Entrelacs

 

 

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J’ai beau m’égarer, océan lointain, embruns

Sucrés du printemps, espoir fauché par le vent,

C’est ainsi, je perçois les cris d’un oiseau blanc,

Du soleil la brûlure, et des genêts, le parfum.

 

 

Marécage du soleil. Éclats d’or échoués

Sur une plage infinie. Muet, je suis ailleurs,

Secret poisson de roche libéré de ses peurs,

Joyeux et inconscient, du destin le jouet.

 

 

 

 

 

 

Massif de La Clape, 10 05 17. 11h51

Jean-Jacques Marimbert / Entrelacs (extrait)
à lire ici : https://www.cequireste.fr/entrelacs/