QUELLE MERVEILLEUSE VÉRITÉ CE SERAIT
Par domcorrieras, le vendredi 7 juillet 2017 - Poèmes & chansons - lien permanent
Quérir au levant des tendresses
Assez d’amour pour ceux des vieux marins
Planir un mal tordu
Par un soufflet poli
Jusqu’à tant que naissent des gerçures
Puis prendre des deux mains
Un if de chaume béni
Entouré de marmaille dégrafée
Sans pour autant s’assagir
Polir ensuite une auréole sanguine
Pour estomper l’œil divin
L’ordre désigné pour les saints
Dans leur temps de marioles cellulaires
Agripper sans printemps sans été sans raisons
Les cerises les plus belles
Que cache le vent des fous
Colmater d’un coup de sein ferme
Le chœur des pompeux oratoires
Sans oublier de guérir la grossesse régulière
Des monnayeurs d’humanité
Flétrir encore la vanité des dieux
Jusqu’à l’éclatement du sérail
Qui leur sert lieu d’audaces
Ouvrir le verbe opaque
Sur la clarté féérique
D’un baiser jardiné si finement
Qu’aux soupirs des morsures
Les allées en vacillent
Partir enfin vers ta passerelle
Qui aboutit à la semence unique
Démesurée inviolable indestructible
Des musiques qui illuminent
Et fleurir d’une superbe humilité
Les bontés que l’on prodigue aux prochains…
Quelle merveilleuse vérité ce serait…
Alphonse Pensa / Les cathédrales en flammes Imprimé par Jean Vodaine (merci à Claude Billon)