CLAIR DE LUNE
Par domcorrieras, le mercredi 28 décembre 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Là-bas au fond du jardin, profond comme un long breuvage,
sans bruit dans le tendre buisson, un essor qui s’évanouit.
Ah, et la lune, la lune, les bancs fleurissent presque
à son approche hésitante.
Calme, et combien pressante. Là-haut, es-tu maintenant éveillée ?
Pleine d’étoiles et sensible, la fenêtre te fait face.
Les mains des vents amènent
sur ton visage proche la nuit la plus retirée.
Rainer Maria Rilke / Choix de poèmes et d’esquisses
traduit de l’allemand par Gabrielle Althen et Jean-Yves Masson