Levrette
Par domcorrieras, le mercredi 16 novembre 2016 - Poèmes & chansons - lien permanent
Mon pays dédaigné souffle
des étoiles
pour dégager la grande injustice.
Cet anneau rappelle un amour
dont le sillage s’agite loin du rivage.
Terre de cuivre
harpe enchantée
magicien des hirondelles
ma vie préparée aux aventures
se souvient de ses pieds.
Jamais plus sans douleur
mon chevreuil
ailé
ne verra luire
des draps marqués
en désordre.
Francis Picabia / Recueil de poèmes 1917-1947